Cities: Skylines, malgré ses défauts, est un city-builder qui a su rebondir au fil des mois pour s’améliorer. Malgré tout, le jeu va subir un changement majeur. On vous dit tout.
C’est une petite bombe dans le monde du city-builder. Après plus de dix ans de collaboration, Paradox Interactive et Colossal Order vont désormais suivre des chemins différents. La décision tombe alors que Cities: Skylines 2 tente encore de se remettre d’un lancement difficile, marqué par des problèmes de performance et une communauté frustrée. Et forcément, ce changement majeur relance toutes les questions autour de l’avenir du jeu.
Colossal Order tire sa révérence… mais laisse quelques cadeaux pour Cities Skylines 2
Avant de partir, Colossal Order veut boucler plusieurs mises à jour déjà en préparation pour Cities Skylines 2. La plus attendue, c’est le Bike Patch, qui ajoutera enfin les vélos, de nouveaux bâtiments « Old Town » et une série de corrections de bugs. On attend aussi une première version bêta du support d’Asset Mods, un outil très demandé par les créateurs et les moddeurs. Ces mises à jour marqueront la fin d’une longue aventure pour le studio, qui préfère désormais se tourner vers de nouveaux projets. Et pour beaucoup de joueurs, c’est la fin d’une époque.
À partir de 2026, le développement de Cities: Skylines 2 sera assuré par Iceflake Studios, un autre studio interne de Paradox. L’équipe aura une mission très large : stabiliser le jeu, continuer l’éditeur, finaliser les versions consoles et préparer les futures extensions.
En clair, Iceflake récupère tout :
• les patchs,
• l’équilibrage,
• les outils de création,
• les futurs contenus.
C’est une transition massive pour Cities Skylines 2, mais Paradox promet un suivi “sur plusieurs années”. L’objectif est simple, remettre le jeu sur les rails et regagner la confiance de la communauté.
Une décision qui divise et relance les critiques envers Paradox
Inévitablement, cette annonce remet en lumière un sujet sensible. Paradox a déjà connu plusieurs changements de studio tardifs sur d’autres projets, et certains joueurs pointent du doigt une gestion compliquée des partenariats externes. Pour d’autres, le studio n’avait peut-être plus l’énergie nécessaire pour suivre l’ambition de Cities: Skylines 2. Dans tous les cas, le départ de Colossal Order marque un tournant. C’est ce studio qui avait redonné vie au genre en 2015, après la chute de SimCity. Leur absence dans la suite de la franchise crée forcément un vide.
Source : Paradox